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Pas de révocation pour Serge mais lourde sanction exigée par La Poste : La bataille continue !

lundi 29 septembre 2008

Le résultat de la commission de discipline... La suite du communiqué de la fédé PTT est ici

Deuxième convocation du 26 septembre

Le vendredi 26 septembre se tenait sa deuxième session. La discrétion n’aura pas été de mise autour de ce procès inique : Courriers, courriels, coups de fil, fax, pétitions, cartes-pétitions, de protestation et de soutien à Serge ont été adressés pendant plusieurs semaines au siège et aux directions de La Poste...

Des messages de soutien de nombreux contacts internationaux de la CNT sont arrivés d’Algérie, de l’Île Maurice, d’Espagne, de Pologne, du Chili, de Guinée…

Le jour même du conseil de discipline, pendant la tenue de celui-ci, des rassemblements de soutien avaient lieu à Marseille, Perpignan, Toulouse, Bordeaux, Lyon, Aubenas, Lille, Grenoble à l’appel de la CNT et SUD, parfois même la CGT ou toutes les organisations syndicales confondues, ou peu s’en faut, comme à Marseille.

A Paris, pendant que Serge subissait son « procès », un rassemblement regroupant, outre la CNT, des militants de SUD, de la CGT, des non-syndiqués et même Arlette Laguiller en personne, a eu lieu, juste en face de la salle où se déroulait le jugement. Musique et slogans scandés dans la rue et audibles de la salle, ajoutant à la tension ambiante.

Le conseil de discipline aura durée près de 8 heures et 1 heure les délibérations.

Notre mobilisation pour la défense de Serge a-t-elle porté ses fruits ou la direction de La Poste des Bouches du Rhône a-t-elle fait une erreur tactique en demandant un conseil de discipline central pour prononcer la sanction la plus grave qui puisse être infligé à un fonctionnaire : la révocation, sur un dossier aussi léger et mal ficelé ? La Poste se retrouve-t-elle a tenir un bâton merdeux qui lui glisse des mains et répand une odeur infecte autour d’elle au moment d’en asséné un coup à l’un d’entre nous ?

Quoiqu’il en soit, la révocation est rejetée par un vote unanime. Des élus du personnel, ce n’est pas une surprise. Mais la direction de La Poste elle-même lâche sa direction marseillaise et refuse la révocation !