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appel à la grève

samedi 17 novembre 2007

MARDI 20 NOVEMBRE
GREVE DANS TOUTE LA FONCTION PUBLIQUE

La grève du 18 octobre a été une réussite, chez les cheminots mais aussi dans d’autres secteurs comme EDF GDF, et cela malgré le silence de certains media et de certains syndicats. Nous savons cependant que les grèves d’une journée ne suffiront pas. Nous savons aussi que pour gagner il faut que tous les secteurs se battent ensemble.

Dès avant le 20 novembre, réunissons nous en AG pour débattre de la reconduction de la grève et des moyens d’étendre le mouvement.

Et c’est justement tous les salariés, du public comme du privé, qui sont attaqués sur l’assurance maladie. Les franchises médicales sont un nouveau coup de canif dans le principe de solidarité et certains travailleurs pauvres se retrouvent ainsi en réelle difficulté pour assurer leur santé.

C’est aussi le public comme le privé qui sont attaqués sur les retraites. L’allongement des durées de cotisation jusqu’à 45 annuités est l’objectif de toute la classe dirigeante. Dans le public, le résultat sera par exemple des enseignants de 70 ans devant les élèves, pendant que les étudiants manquent de débouchés. Dans le privé, cela donne déjà des retraites amputées. En effet, les décotes sont féroces et le taux d’emploi des plus de 55 ans est inférieur à 30%. Bref, ils prétendent nous faire travailler plus longtemps alors qu’il y a de moins en moins de travail.

Les régimes spéciaux sont légitimes. Oui, c’est épuisant de conduire des trains de nuit. Oui, les cheminots ont toujours été précurseurs dans les luttes pour la sécurité sociale. Il faut étendre ces régimes spéciaux à d’autres secteurs, par exemple le bâtiment. Et oui, il faut imposer le retour à 37,5 annuités pour tous les autres. Pour l’emporter sur ces revendications, notre seule chance est de lutter avec les cheminots et les gaziers.

Les dirigeants prétendent que ce n’est pas raisonnable, qu’il faut se serrer la ceinture à cause du trou de la sécu. Mais c’est eux qui le creusent à coup d’exonérations de charges patronales (200 milliards d’euros en 15 ans). Rappelons que ces « charges » sont nos salaires différés. Pendant ce temps les profits des grandes entreprises atteignent des records historiques (dixit France Info).

A cela s’ajoute des problèmes spécifiques au secteur public : encore 20 000 suppressions de postes de fonctionnaires au prochain budget, développement de la précarité, privatisations en cours (EDF-GDF, SNCF, Poste, Universités). Cela, pendant que le dernier cadeau fiscal aux 10% les plus riches approche les 15 milliards d’euros.