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SEULE LA LUTTE ANTICAPITALISTE ANÉANTIRA LE FASCISME

lundi 19 mars 2007

SEULE LA LUTTE ANTICAPITALISTE ANÉANTIRA LE FASCISME

MANIFESTATION LE DIMANCHE 25 MARS, À 15 HEURES, DÉPART PLACE JEANNE-D’ARC

Le dimanche 25 mars, à 16 heures, Jean-Marie Le Pen tiendra un meeting à Toulouse, au centre des congrès de Compans-Caff arelli. Raciste, sexiste, réactionnaire, fasciste, antisocial, le Front nationa est présent sur la scènepolitique françaisedepuis les années 1970.
Aujourd’hui plus que jamais, il faut se mobiliser contre ce parti et ses idées nauséabondes, que les politicien-ne-s ont repris depuis des années et ont fait passer dans l’imaginaire collectif.

Le FN l’a rêvé, les gouvernements l’ont fait !

La propagande anti-immigration du FN n’a ainsi rencontré que l’écho conciliant des
différents gouvernements de droite comme de gauche (lois Pasqua, Chevènement, Sarkozy) : contrôles au faciès, expulsions par charters, fermeture des frontières de l’Europe forteresse. Preuve en est, Sarkozy a récemment lancé l’idée d’un ministère de l’Immigration et de la Préférence, Ah ! non, de l’Identité nationale. C’est un des thèmes du FN que les politiques ne s’étaient pas encore appropriés. Que l’on ne puisse pas "accueillir toute la misère du monde", ou que l’on veuille instaurer une "immigration choisie", la logique demeure celle du capitalisme, exploitant les femmes, les hommes, et pillant les ressources naturelles des pays pauvres.

Contrôler et punir. Surveiller, encadrer

contrôler, punir des comportements dits déviants : le rôle de l’Etat est de plus en plus
clair, la droite de plus en plus décomplexée et la gauche de plus en plus à droite.
Les lois sécuritaires, de droite comme de gauche, ne sont qu’appliquer une logique
de criminalisation des précaires et des mouvements sociaux. La peur de l’insécurité, dont la cause serait les jeunes et les immigrés, comme le présente Le Pen depuis ses débuts, est exploitée et encouragée à des fins électoralistes.
La lutte contre les fachos ne se limite pas à d’éphémères réactions citoyennes, choquées par la présence d’un Le Pen au second tour (une manif, un vote et voilà !). Culpabilisé-es de ne pas avoir voté ou d’avoir mal voté, avec pour mission de soutenir la démocratie en péril en votant Chirac, quels résultats observons-nous ? Les sans-papiers continuent d’être traqué-es et expulsé-es, les lois sécuritaires des Perben et Sarkozy se sont multipliées ; les pouvoirs politiques restent droits dans leurs bottes (et bien au chaud dans leurs pantoufles), imperturbables devant les contestations de "sauvageons". Face à cette démocratie représentative qui ne représente que les intérêts d’une élite, refusons la loi du marché !

Face au jeu électoral des valets du capital, une seule alternative, les luttes sociales !

C’est dans les entreprises, dans les quartiers, avec des organisations syndicales du
monde entier que nous devons mener ce combat, pour la construction d’un autre futur sans exploités ni exploiteurs, sans dominants condamnant à la misère la plus grande part de l’humanité. Car enfin, c’est sur ce terreau (le chômage, la précarité, la misère, l’exclusion et l’exploitation) que croît le fascisme. L’antifascisme est indissociable de l’anticapitalisme, c’est la fin de l’exploitation qui sonnera définitivement la mort du fascisme.