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Section Téléperformance Lyon 3

dimanche 18 février 2007

CNT PTT du Rhône/ Section Téléperformance Lyon 3 /
BP 2600 69218 LYON CEDEX 02 /
tél : 04 78 27 05 80-courriel : cnt.ptt69@cnt-f.org

NOUS N’AURONS QUE CE QUE NOUS PRENDRONS ! CHERCHEZ L’ERREUR... QUEL ACQUIS SOCIAL N’A PAS ÉTÉ OBTENU PAR LA LUTTE ?

3 novembre : TELEPERFORMANCE réalise une augmentation de capital de 260 Millions d’€

15 novembre : Démarrage des négociations salariales annuelles

22 novembre : TELEPERFORMANCE annonce pour l’année 2006 un bénéfice net de 70 Millions d’€ lors d’une Conférence de presse . Le groupe français se fixe pour 2007, entre autres objectifs :

 un chiffre d´affaires de l´ordre de 1 490 Millions d´Euros, en croissance de +7,5 %
 un résultat net compris entre 84 et 88 Millions d´€
 16 janvier : Echec des négociations salariales annuelles

Le dialogue est rompu par la direction qui entend imposer aux salariés une “augmentation” de salaire de 1,5% à compter du 1er avril... soit 13€ pour la catégorie A ou 18€ pour la catégorie B : des miettes !

22 janvier : Appel intersyndical “TOUS ENSEMBLE POUR NOS SALAIRES” CGT, SUD, FO, CFDT et CFTC appellent à la mobilisation nationale de tous les sites TP FRANCE Les syndicats restent modérés puisqu’ils revendiquent une augmentation de seulement 4% des salaires de base, soit 30€ pour la catégorie A ou 40€ pour la catégorie B...

Le même jour, TELEPERFORMANCE acquiert Twenty4Help pour 85 Millions d’€. Le titre Teleperformance s’envole de 4,5%.

23 janvier : Grève nationale fortement suivie, y compris par les CDD et intérimaires.

Lyon 3 : 90%, Lyon 7 : 90 salariés, Belfort : 95%, Orléans : majorité des salariés,

Tours : 145 salariés, Montreuil : 88%, Guyancourt : 120 salariés, Rennes : 75 salariés.

24 janvier : Par le tract “1er JOUR DE MOBILISATION, LA SUITE...”, l’ensemble des syndicats rend compte du mouvement social et fait état de diverses pressions en tout genre de la part de la DIRECTION.

L’ensemble des syndicats rappelle aussi que “ce mouvement n’est qu’une étape dans la mobilisation nationale pour nos salaires”.

25 janvier : La DIRECTION impose aux syndicats un rendez-vous le 29 janvier au prétexte de l’indisponibilité du PDG.

26 janvier : Les syndicats réagissent par le tract “NOS DROITS, NOS SALAIRES... UN RENDEZ-VOUS

TOUT DE SUITE” où ils dénoncent cette attitude notoirement insuffisante et irrespectueuse. Ils exigent que toutes les organisations syndicales soient reçues le jour même et que cessent immédiatement les intimidations. Ils appellent dans le cas contraire à maintenir le mouvement de façon illimitée. La DIRECTION refuse d’avancer le rendez-vous.

Un débrayage est organisé et largement suivi sur le site de Lyon 3. 29 janvier : Les organisations syndicales se rendent au rendez-vous fixé par la DIRECTION. Aucun débrayage ne sera organisé ce jour là. Eh oui, demain c’est les élections...

Forte d’avoir pu imposer la date et le lieu du rendez-vous, la DIRECTION campera sur ses positions et ne donnera... RIEN. Notre DIRECTION et nos syndicats s’entendent pour fixer une nouvelle réunion le mercredi 31 janvier.

30 janvier : Elections du Personnel

31 janvier : Les organisations syndicales se rendent au 2ème rendez-vous. Un débrayage largement suivi est déclenché sur Lyon 3 une demi-heure avant la réunion.

Avertie, effrayée, la DIRECTION s’assure que le mouvement n’est pas national. Rassurée, elle refuse à nouveau les revendications des OS, qui décident alors d’abaisser à 3% l’augmentation... La DIRECTION bien sûr n’avait aucune raison d’accepter, et la réunion se conclue par un PV de désaccord. La DIRECTION décide donc d’appliquer unilatéralement sa proposition initiale.

02 février : Le PDG de TP FRANCE, dans un courrier adressé à l’ensemble des salariés, “rappelle que la situation de l’entreprise, déficitaire de plus de 4 Millions d’euros, demeure fragile”...

8 février : Depuis, plus rien côté intersyndicale...

Côté DIRECTION, qui vient de confirmer le 07/02 un résultat net supérieur à 70 Millions d’€ pour l’année 2006, que penser de ce courrier pleurnichard expliquant gentiment que des thunes y en a pas, que même on en doit (sic), donc que 1,5% c’est bien ? CHERCHEZ L’ERREUR...

Côté salariés, c’est pas 1,5% ou même 4% qui nous permettront de sortir de la précarité. En fait, la DIRECTION nous nargue ouvertement, comme à l’époque où elle avait prétendu que le 13ème MOIS était ILLUSOIRE ! Une semaine de grève après, le 13ème MOIS tombait... et pas du ciel, mais bel et bien de leur poche. Ce qui ne les empêche pas bien sûr de tenter de grappiller le maximum de centimes sur les 13è MOIS de chacun, au motif d’excuses bidons comme la non prise en compte des AM, des AT, des CP... Mobilisons nos syndicats, passons à la 2ème étape de ce mouvement national pour nos salaires...

Face à la mauvaise foi évidente de la DIRECTION, EXIGEONS 20% D’AUGMENTATION SUR NOS SALAIRES ! Car NOUS sommes ceux qui générons les bénéfices. Et rappelons à l’égard de ceux qui pourraient douter de la force de notre mouvement, que rien n’a jamais été donné aux salariés de Téléperformance. Certains pourraient t enter de dissuader les salariés en se faisant l’echo de la DIRECTION :

“20% ? C’est du délire, ça ne passera jamais !” DU DÉLIRE ? ? ? ? ? ? POUR NOUS, C’EST 1,5% QUI NE PASSERA JAMAIS ! ! ! !

La planif’ au mois ? ON L’A PRIS !

La Catégorie B ? ON L’A PRIS !

e 13ème mois ? ON L’A PRIS !

20% sur nos salaires ? PRENONS-LES !

C’EST TOUS ENSEMBLE QU’IL FAUT LUTTER ! NE RESTE PAS SEUL face à ton exploiteur, SYNDIQUE-TOI