Accueil > Actualité des luttes > Manifestation ANTINUCLEAIRE

Manifestation ANTINUCLEAIRE

Manifestations le samedi 17 mars 2007

vendredi 16 février 2007

Manifestations le samedi 17 mars 2007

OGM, NUCLEAIRE, PESTICIDES... LOGIQUE DE PROFIT ! LOGIQUE DE MORT !

La CNT exige la sortie du nucléaire. Elle exprime cette détermination en fonction des dangers sociaux et politiques que représente la filière nucléaire.

Danger social

L’industrie nucléaire merde partout en France. Ce n’est pas toujours dit, mais il y a des incidents et des accidents toutes les semaines (que ce soit sur les centrales, les centres de retraitement ou les installations militaires). Le risque d’accident majeur est possible. Ce risque n’est pas écarté par les progrès de l’industrie nucléaire. Il augmente au contraire avec la complexité croissante de techniques mises en oeuvre et avec la course à la productivité. Ce risque augmente aussi avec le vieillissement des installations nucléaires déjà existantes, sachant qu’EDF envisage d’aller toujours plus loin dans le maintien de ces installations (durée de vie prévue au départ de 20 à 25 ans et rallongée à 40 ans pour des raisons uniquement d’ordre capitaliste).

Le problème des déchets radioactifs n’est toujours pas résolu, plus de 25 ans après le lancement du programme nucléaire civil en France. L’accumulation de ces déchets et le renvoi de leur gestion aux générations futures est proprement irresponsable.

Les risques pour la santé liés à la pollution radioactive sont toujours présents et touchent notamment l’ensemble des travailleurs et des populations en contact avec l’industrie nucléaire, comme l’ont montré les divers incidents liés aux transports des déchets ou aux différents types de sites nucléaires : centrales, unités de stockage et de retraitement mais aussi mines d’uranium. A propos de ces dernières, rappelons que si l’extraction de l’uranium nécessaire au fonctionnement des centrales ne se fait plus en France (et on nous parle "d’indépendance énergétique" !), il se fait dans les pays pauvres. Ainsi, ce sont 200 000 personnes à travers le monde qui meurent chaque année par contamination. En ce qui concerne les salariés de la filière nucléaire en France, précisons que ce sont les intérimaires d’EDF qui sont particulièrement touchés. Les normes de sécurité, quand bien même elles seraient suffisantes, ne sont pas du tout respectées, ce qui implique des travailleurs parfois irradiés, en tout cas jetables après 5 ou 6 ans de travail !

Danger politique

Projet d’essence étatique et technocratique, le nucléaire a été imposé sur la base du secret d’Etat et du mensonge délibéré, sans débat réel au niveau des populations concernées (et, en fait, de l’ensemble de l’humanité... au regard des conséquences planétaires de tout accident majeur). Dans une société où la production vise moins les réels besoins des individus que la constitution de plus-value pour les riches, le mythe d’une énergie abondante et peu chère (mythe véhiculé par les nucléocrates) a occulté les questions essentielles sur les conséquences sociales et environnementales de l’emploi de cette énergie, faisant passer les besoins de l’industrie capitaliste avant toute autre considération.

La décision de favoriser l’énergie nucléaire correspond ainsi à un mode de gestion autoritaire de la société (par le biais de l’Etat et de ses comparses capitalistes) à l’opposé d’un mode autogestionnaire de fonctionnement (tel que le défend la CNT). Imposer le nucléaire nous dépossède de nos moyens de décision un peu plus, confiant la "chose" à des "experts". Nous, "simples" consommateurs et / ou travailleurs, n’avons pas notre mot à dire.

Il correspond aussi à un modèle économique où le développement à outrance de la production ne répond pas aux besoins et à la finalité de bien-être des individus, mais bien à la soif de profits d’une minorité de riches.

Enfin, et ce n’est pas le moindre des dangers, le maintien de la filière nucléaire favorise la prolifération nucléaire à des fins militaires.

>>>>>>>>>>>>>> >>>>>>>>>>>>>>

La sortie du nucléaire est possible aujourd’hui. Elle repose sur le recours, en phase transitoire, aux techniques de production énergétique les moins néfastes pour l’environnement et les individus (centrales au gaz et cogénération prioritaires). Elle doit favoriser le développement des énergies renouvelables et de toutes les possibilités d’économie d’énergie.

La sortie du nucléaire n’implique pas la mise au chômage des personnels. Il faut exiger la retraite anticipée avec plein salaire et primes pour les personnels les plus exposés aux risques cancérigènes (cancers du poumon, du larynx, des os) et le maintien sur les sites de ceux et celles qui le désirent pour assurer à long terme les démantèlements, les réhabilitations et les rénovations dans les meilleures conditions.

à Toulouse :

Samedi 17 mars 2007 : Prairie des filtres

Programme

 10 h : des tables de « promesses d’engagement » sur de nombreuses places de la ville
 10h Ouverture du village associatif :, conférence de presse, forums STOP EPR, diffusion en continu de courts-métrages
 12 h 30 / 14 h 30 Apéro festif avec concert (Les MALPOLIS, les TOURISTES…), buvette, restauration, stands, etc.
 14h : rassemblement
 15h – 17h : manifestation
 17 h rendez-vous : Prairie des Filtres Prise de Parole (Proclamation finale du nombre de promesses signées)
 17 H 30 -19 h 30 : Conférence
 20 h : clôture