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Quelques photos du procés à Ales

samedi 26 août 2006

Débat et concert le Jeudi 24 Aout soir à la Bourse du travail de ALES.

La presse régionale et nationale ( MIDI LIBRE / LA DEPECHE / l’HUMANITE / LIBERATION / LE MONDE ) a évoqué le procés.
Ce qui démontre - s’il en était besoin - que le fichage ADN franchie une étape supplémentaire importante dans le processus du tout sécuritaire engagée par tous les états Européens. De toute façon, nous savons bien que ce n’est pas quelques articles dans la presse qui changeront les choses et que la mobilisation doit avant tout être portée par toutes les forces militantes : journaux indépendants, syndicats, associations de luttes etc...

ALES et son passé minier... « Les Cévennes ont toujours été un foyer de révolte. Sans remonter aux légendaires insolences des camisards, l’esprit de fronde qui a secoué la région s’est durablement enraciné dans la première moitié du XXe siècle, quand l’industrie minière d’Alès a la bonne idée de faire appel à une main-d’œuvre venue de Pologne, d’Italie ou d’Algérie. À la victoire de Franco, de nombreuses familles espagnoles viennent s’ajouter au paysage déjà cosmopolite (Delgado, un jeune anarchiste garrotté par la dictature en 1962, venait d’Alès). Pendant la Deuxième Guerre mondiale, des groupes de résistants de toutes les nationalités (espagnols, français, allemands, italiens, et aussi russes, arméniens) combattront les nazis et leurs alliés dans toute la région. En 1948, alors que la mine emploie 20 000 personnes dans le bassin cévenol, une grande partie des mineurs se met en grève, comme dans tout le pays. Le gouvernement socialiste mobilise 60 000 CRS. Le 2 octobre 1948, après que les CRS ont repris le puits de Laval, des milliers de personnes les attaquent, armées de pics et de barres à mine, et réoccupent le site. Les chars sont dans les rues d’Alès et de la Grand-Combe. À partir de 1958, le prix du charbon commence à s’effondrer : celui des Cévennes devient trop cher par rapport à celui d’Afrique du Sud, d’Australie, de Colombie. Ça sent la fin. Les trente années suivantes voient les mines disparaître une à une.

En désespoir de cause, en 1980, les mineurs de la CGT occupent le puits de Ladrecht pendant plus d’un an. Ils créent une radio - Radio Castagne - et organisent l’extraction et la distribution du charbon afin d’alimenter la caisse de grève. En 1987, la mine des Oulles est bloquée pendant sept mois. À l’occasion du passage de Mitterrand dans la ville, des ouvriers s’affrontent avec la police. Mais l’heure de la reconversion du bassin alésien a sonné. De nouvelles entreprises s’installent, sans pour autant venir à bout des résistances : l’usine Alsthom est régulièrement occupée de 1991 à 1993, les ouvriers d’Alcatel bloquent la leur pendant deux mois en 1997. De janvier 2003 à février 2004, c’est au tour des salariés de Conforama d’empêcher le réassort du magasin. En 1999, il ne restait plus que cent soixante-dix mineurs. Aujourd’hui le taux de chômage atteint des sommets (19 %). On ne peut pas en dire tout à fait autant de la mobilisation des chômeurs. Mais ceux qui bougent trouvent dans l’histoire de leur « ville rouge » de quoi s’alimenter en carburant...
 »
ARTICLE PUBLIÉ DANS LE N°20 DE CQFD, FEVRIER 2005.

Arrivée au tribunal d’ALES, le Vendredi matin à 8h30.
Des bleues à moustaches gardent l’entrée du tribunal.

Devant le tribunal, un peu plus de 200 personnes se sont
rassemblées. Des militantEs CNTistes principalement venue de tout le sud de la France. De Bordeaux à Marseille...

A noter aussi la présence des faucheurs volontaires. Mais aussi de quelques
militantEs de SUD, du SCALP/NO PASARAN, de la FA, de la CGA et de ANARAM O PATAC.

Notre table de presse...

Comme son nom l’indique !

La procureur(se ?) a requis à l’encontre de Benjamin 500 euros d’amende (il risquait 15000 euros et un an ferme pour avoir refusé de donner son adn à la police). Jugement mis en délibéré fin septembre.

Départ de la manif dans les rues d’ALES à la fin du procés.

Un peu plus de 350 personnes sont présentes.

Toujours dans les rues d’ALES, dir’ection la bourse du travail.

A suivre....