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Contre les attaques patronales - RIPOSTE SYNDICALE !

Tract du 1er MAI 2004

lundi 3 mai 2004

Ce gouvernement comme le précédent continue d’appliquer le
programme des mafieux du Medef. Après le racket organisé des
caisses de retraites, de l’Unedic et la mise en place du RMA, c’est
la Sécu et tout le système de santé qu’ils prennent pour cible. Et
pour faire des profits encore plus importants sans la contrainte de
droits sociaux, sans que les salariés puissent s’y opposer dans l’ac-tion
collective, ce gang espère éliminer le Code du Travail et crimi-naliser
l’action syndicale. Le gouvernement à donc la prétention
de « sauver » la Sécu qui n’est pas en danger, malgré tous les
efforts de sabotage des gouvernements qui se succèdent.

 QUI EST ÉXONÉRÉ DE COTISATIONS ?
Le patronat avec 2 milliards d’euros en 2003. En fait les « cotisa-tions
patronales » n’en sont pas puisque prélevées sur la masse
salariale et non sur les profits.

 QUI NE REVERSE PAS LE MONTANT DES TAXES PERÇUES ?
L’Etat :
 2,7 milliards d’euros au titre des taxes sur l’alcool,
 8 milliards d’euros au titre du tabac,
 3 milliards d’euros en provenance des taxes sur l’automobile
(chiffres de la Cour des comptes - 2003)

 QUI EST RESPONSABLE DU CHÔMAGE, DES LICENCIEMENTS ET
DE LA PRÉCARITÉ QUI ENTRAÎNENT UNE BAISSE DES COTISA-TIONS
 ?
C’est le capitalisme, la sacro-sainte logique de productivité -renta-bilité-
profit.
Mais c’est toujours l’assuré social qui est montré du doigt, jugé « 
trop dépensier ». S’attaquer aux dépenses de la Sécurité Sociale c
est surtout remettre en cause le progrès social et médical. Pour la
Secu, comme pour l’ensemble de la protection sociale, le gouver-nement
applique la ligne du Medef : c’est le choix de la privatisa-tion
et de la fiscalisation contre le salaire socialisé et la solidarité.
Cela impliquerait une protection sociale à 2 vitesses : un système
privé accessible aux plus riches à côté d’un système de charité
entretenu par l’Etat.
Nous devons combattre ce choix de société en opposant un autre
projet social solidaire et égalitaire car toute conquête sociale ne
saurait être que partielle et momentanée dans le contexte actuel.
C’est pourquoi la CNT propose la socialisation et la gestion directe
de la protection sociale par les travailleurs, avec ou sans emploi. Le
but est de sortir la protection sociale des griffes du patronat et de
l’Etat. Seuls nous , travailleurs, sommes garants de nos propres
intérêts par la gestion directe ou le rapport de force. L’Etat est
d’ailleurs aujourdhui partie prenante des attaques contre la solida-rité
sociale.

Nous devons nous donner les moyens d’organiser la lutte.
Construisons une large mobilisation interprofessionnelle et inter-syndicale
à la base, dans des assemblées souveraines et démocratiques avec la volonté de créer un rapport de
force à la hauteur des enjeux. Car si la grève générale
ne se décrète pas, elle se prépare. C’est le
seul moyen de renverser la pression loin des illusions
pétitionnaires et électorales, loin de l’impasse
des confédérations co-gestionnaires qui
conduit à négocier la régression sociale.
Gérer nous-mêmes la solidarité sociale, mais aussi
la production et la distribution sans se soumettre
à la logique capitaliste cela veut dire pour nous
développer un syndicalisme organisant les travailleurs
dans ce but : L’ANARCHOSYNDICALISME
ET LE SYNDICALISME RÉVOLUTIONNAIRE.

Le syndicalisme doit redevenir ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être :
RÉVOLUTIONNAIRE !

Le syndicalisme pour la CNT, c’est :

 Unité des personnels sur le lieu de travail et
solidarité concrète. Le syndicat regroupe dans
la même structure tous les travailleurs qu’ils
soient de droit public ou privé, précaires, etc.
Pas de corporatisme dans la même branche,
pas de division des travailleurs.

 Démocratie directe dans le
syndicat comme dans les luttes.
À tous les niveaux c’est
l’assemblée générale souveraine
qui décide et non un
quelconque « bureau ».

 Autogestion du syndicat :
refus de la bureaucratie syndicale
par la gestion collective.
Rotation et révocabilité des
mandats, refus des permanents
rémunérés par l’employeur qu’ils
sont censé combattre.

 Défense d’un syndicalisme indépendant
de l’Etat et du patronat :
refus de toute forme de subventions,
autonomie complète vis à vis des organisations
politiques, religieuses ou autres, syndicat
ouvert à toutes et tous, refus du cumul
d’une fonction politique et d’une fonction syndicale.

 Défense et promotion d’un projet social : le
syndicat est une force de proposition porteur
de revendications concrètes vers
le COMMUNISME LIBERTAIRE.

 Construction d’une force syndicale
autonome, intercoporative
et révolutionnaire : les syndicats
sont adhérents à la
Confédération Nationale du
Travail, regroupant dans le
même esprit les travailleurs du
public et du privé, les chômeurs,
les retraités militant
dans les entreprises comme
dans les quartiers (antifascisme,
lutte pour le droit des
femmes, antimilitarisme,
transports gratuits, lutte
contre les expulsions...).

 Solidarité internationale : la CNT est en
contacte avec des organisations syndicales
étrangères, tant il est vrai que le combat des
travailleurs ne connaît pas de frontières.

La CNT invite à manifester le 1er mai 2004 pour la défense des droits sociaux et pour la défense des droits
sociaux et pour une société solidaire et égalitaire. pour une société solidaire et égalitaire.
 Rendez-vous à 10h avec le cortége ANARCHOSYNDICALISTE et SYNDICALISTE RÉVOLUTIONNAIRE
entre la place Jeanne d’Arc et la place Arnaud Bernard. Suivez le bus ROUGE et NOIRE...