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1er mai confiné : on prépare la riposte !

mercredi 29 avril 2020, par Maïlys

Parce qu’il devient urgent de mettre un terme à la dérive autoritaire de notre société, pour conquérir de nouveaux droits et auto-gérer nos vies, y compris notre santé, prenons le chemin de l’action radicale vers la révolution sociale et libertaire.

Ce premier mai 2020, confinés chez nous par l’état, nous nous souvenons…

  • de nos camarades américains August Spies, George Engel, Adolph Fischer et Albert Parsons, pendus le 11 novembre 1887 à Chicago pour avoir revendiqué la journée de 8 heures,
  • de la fusillade de Fourmies, le 1er mai 1891, d’enfants tués, de l’églantine écarlate,
  • du 1er mai 1919 qui, en France, devient une journée chômée pour la fête des travailleur·ses,
  • de Pétain qui en 1941 rebaptise 1er mai, "fête du travail" plutôt que "fête des travailleurs" et impose le muguet blanc à la place de l’églantine rouge,

Ce premier mai 2020 confinés chez nous par l’état, nous n’oublions pas que…

  • le gouvernement trouve 110 milliards pour soutenir les entreprises quand il ne trouvait pas 12 milliards pour nos retraites,
  • le gouvernement a adopté par un coup de 49.3 sa réforme des retraites lors d’un conseil des ministres spécial covid-19 et n’a pas daigné porter cette décision au compte-rendu public de ce conseil !
  • le gouvernement, qui recommande de sortir voter, puis 24h plus tard de ne plus sortir du tout, incapable de distribuer des masques, lâche la bride à ses chiens de garde qui distribuent 500.00 prunes à 135€ pour des motifs souvent affligeants.
  • les ratonnades de la police s’amplifient avec le confinement.

Parce qu’il devient urgent de mettre un terme à la dérive autoritaire de notre société, pour conquérir de nouveaux droits et auto-gérer nos vies, y compris notre santé, prenons le chemin de l’action radicale vers la révolution sociale et libertaire.

Ce premier mai 2020 confinés chez nous par l’état, nous réaffirmons que…

  • l’autogestion de la société par celles et ceux qui la font vivre est mille fois plus souhaitable que le fait d’engraisser ceux qui d’une main nous confinent et de l’autre serrent la vis un peu plus,
  • notre projet de produire moins mais mieux et autrement pour partager le travail et les richesses, conserver des conditions de vie acceptables pour les humain·e·s sur la planète, développer un vrai service public, nous devrons l’imposer toutes et tous ensemble par un vrai rapport de force,
  • le 1er mai appartient aux travailleur·ses, et qu’il devrait en être ainsi pour tous les autres jours de l’année !!!
  • la lutte des classes est plus que jamais nécessaire,
  • les oppressions qu’elle soient de classe, raciales ou hétéro-patriarcales… sont toutes à combattre.

Ne restons pas seul.e ! rejoignons et renforçons notre organisation de classe : le syndicat !


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