Non aux CapitalistoVirus Retrait du projet de loi sur nos retraites.

Aubaine contre la contestation ? Déjà les rassemblements de plus de 5000 personnes dans les lieux confinés sont interdits. Qu’en sera-t-il bientôt ? Le gouvernement osera-t-il s’attaquer à nos libertés de manifester. Il aurait dû retirer son projet depuis longtemps !
Et hop, tout ça à la poubelle !
Tout dans ce texte « lacunaire » (termes du Conseil d’État) est à jeter : le système à points, l’âge pivot et l’âge d’équilibre... Le principe reste le même que le 5 décembre : des pensions de retraites amputées de plusieurs centaines d’euros, travailler plus longtemps (65 ans puis plus, contre 62 ans aujourd’hui) au risque de voir ses pensions souffrir d’un malus. C’est aussi et surtout une incitation à se tourner (pour celles et ceux qui le pourraient) vers la capitalisation au profit des assurances. Et non, les femmes ne seront pas les « grandes gagnantes » de cette réforme.
Nous avons toutes les raisons de continuer la lutte jusqu’à victoire !
La CNT appelle l’ensemble des travailleuses et des travailleurs à organiser des assemblées générales dans les lieux de travail, dans les quartiers... pour organiser la grève générale contre cette réforme des retraites. Elle appelle à participer à toutes les initiatives qui renforceraient la lutte.
Le monde que nous réserve ce gouvernement, c’est plus de richesse pour les riches et des miettes pour les autres. Les hôpitaux souffrent, l’éducation manque cruellement de moyens et est attaquée de la maternelle à l’université... l’ensemble des services publics est à la dérive. Le gouvernement privatise et organise la concurrence dans des secteurs comme les transports et casse les statuts des salarié.e.s. Tout cela pour l’intérêt du patronat. Or la course au profit se fait toujours au détriment de la planète, des travailleuses et travailleurs.
Celles et ceux qui s’opposent risquent la répression comme à la RATP, à la Poste, les lycéen.ne.s, les enseignant.e.s...
Défendons l’égalité sociale, la solidarité, le partage des richesses, l’autogestion. Nous voulons travailler moins et moins longtemps pour travailler toutes et tous.
Repensons la manière de produire et partager les richesses, sortons du capitalisme.

Continuons la lutte ! Grève générale !