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Le P.S. recule, les fachos avancent !

samedi 19 janvier 2013

Samedi 19 janvier 2013 à Toulouse, la manifestation pour l’égalité des droits des transpédégouines a réuni plus de 8 000 personnes. La C.N.T. 31 a bien sûr été présente : pour soutenir le droit de toutes et de tous à ne pas se marier ; pour refuser l’hétéro‑normativité et le patriarcat. Sur tous les terrains, la Confédération Nationale du Travail est toujours là pour lutter contre l’ordre moral, contre le fascisme et contre l’intégrisme religieux !

En brillant par son absence, le Parti socialiste de Haute-Garonne s’est montré complice des forces vives de la réaction qui ont défilé, à Paris, le dimanche 13 janvier : Alliance Vita ; Alliance européenne des mouvements nationaux ; British National Party ; Bloc identitaire ; Église catholique ; Familles de France ; Front national ; G.U.D. ; U.M.P. ; … Si les sociaux‑traîtres du P.S. et d’Homosexualité et Socialisme (H.E.S. : courroie de transmission du P.S. en milieu L.G.B.T.) sont coutumiers des récupérations marchandes et électoralistes, nous n’oublions pas pour autant leurs manœuvres. Peu importe leur rhétorique, ils n’ont aucune excuse ; quand le P.S. recule, les fachos avancent !

À deux pas du Capitole à l’intersection de la rue Lafayette et de la rue d’Alsace Lorraine, en pleine manif’ et bien planqués sur un échafaudage, quatre membres de l’organisation groupusculaire d’extrême droite Jeunesses nationalistes ont brandi des affiches et ont aboyé des slogans homophobes à grand renfort de fumigènes bleu‑blanc‑rouge. Toujours aussi courageux, ce ramassis de fils de bonne famille est allé jusqu’à brûler un drapeau Arc‑en‑ciel. Parmi eux, l’« intellectuel » de service : Victor Lenta, militaire du 3ème RPIMa de Carcassonne. Mais vite calmés par les forces antifascistes et transpédégouines de la manifestation, les identitaires ont couru se planquer dans les jupons de la flicaille prompte à venir les protéger. Armés de matraques télescopiques et de lacrymogène, les flics ont poursuivi leur sale besogne en tentant, le comble, d’arrêter des manifestants. Doit‑on rappeler à leur bon souvenir que l’homosexualité n’est plus un crime en France depuis 1982 ? Doit‑on leur rappeler également que l’homophobie est condamnable en France depuis 2004 ?

Une fois de plus, nous devons toutes et tous comprendre que la lutte pour les droits des transpédégouines est aussi une lutte antifasciste ! Dans ce combat contre l’homophobie et contre l’hétéro‑sexisme, comprenons toutes et tous que les opportunistes, qu’ils se trouvent au Parti socialiste ou dans les organisations L.G.B.T. réformistes, ne nous seront d’aucun soutien ! Transpédégouines, comprenons toutes et tous que notre sexualité est avant tout un acte politique et révolutionnaire !

Le fascisme, c’est la gangrène ! On l’élimine ou on en crève !

Ni Dieu, ni maître, ni ordre moral ! Révolution sexuelle et libertaire !

Communiqué de la C.N.T. 31, samedi 19 janvier 2013 à Toulouse.