Qu’ils s’en aillent tous !

, par cnt09

Dimanche 5 mars 2006

Qu ’ils s ’en aillent tous !

Le Capitalisme n ’ a plus besoin de salariés, pourtant :

la plus grande plus-value du capitalisme se fait sur la force de travail.
A l ’échelle mondiale, avec les augmentations de rendements, la mécanisation (augmentation de la productivité), la part de force de travail diminue et donc la possibilité de plus value se trouve réduite.

Le Capitalisme se trouve dans une impasse,ses seuls recours sont :

 1. de diminuer le coût du travail par la destruction des droits sociaux (droit du travail, Sécu,...).
Dans ce processus, les réformes des retraites, de la Sécu, le C.N.E., le C.P.E. ne sont que des étapes.
Certains aménagements considérés comme des acquis tels les R.M.I., C.M.U., A.P.L. entretiennent l’illusion d’une société solidaire. Ce n ’est pas un hasard qu ’ils les aient donnés sans qu ’on le demande.

 2. d ’étendre son domaine marchand à tous les secteurs de la vie : éducation, activités domestiques, eau, santé, culture, prison,...
Dans ce contexte, le chèque Emploi-Service Universel faisant de chacun son petit patron, renforce la concurrence entre les individus et généralise la précarité.
Le mythe de l ’innovation technologique est un autre moyen d ’étendre le domaine marchand, en créant de nouveaux besoins augmentant notre dépendance.
L’appareil de contrôle et de répression qui se met en place avec la complicité des médias ne fait qu anticiper toute réaction de la population.
Dans ce contexte, la classe politique se réfugiant derrière un constat d ’impuissance n ’est qu un gestionnaire légiférant pour le patronat : privatisation, délocalisation, licenciements,...
Nous ne nous laissons pas endormir par les mirages du plein-emploi, du développement, ni de la croissance, prêchés par les libéraux, les sociaux-démocrates, et les citoyennistes.

Ne confondons pas Alternative et alternance.
La prise de conscience est la première étape vers notre émancipation.

Nous voulons définir nous même nos besoins,et la manière de produire.
Réapproprions-nous la terre,les usines,les moyens de production par l’autogestion, les conseils ouvriers, les assemblées de quartier, la participation (et non la délégation).

Utilisons tous les moyens pour renouer avec la solidarité et notre autonomie collective.

Comment commençons nous ?

Par une Assemblée Générale qui se tiendra tout de suite après cette manifestation,vers midi, à la Salle Espalioux (rue J.Amouroux,entre la rue des Jacobins et la rue des Remparts du Touronc).