Ce samedi 19 avril 2014, Laurent Pinatel – porte parole de la Confédération paysanne du Nord Pas-de-Calais – est convoqué à la gendarmerie suite à l’action menée le 12 septembre 2013 sur le chantier de la ferme-usine des 1000 vaches.
Communiqué de presse de la Confédération paysanne 59/62 :
Pas de trêve pascale pour la justice !
Suite à l’action de la Confédération paysanne sur le chantier de la ferme-usine des 1000 vaches, Laurent Pinatel, le porte-parole national est à nouveau convoqué ce samedi à la gendarmerie.
Il y a un mois, Laurent Pinatel rendait publique sa décision de ne pas se rendre à une convocation à la gendarmerie d’Abbeville. Samedi, il sera entendu à Saint Étienne.
Cette convocation fait suite à l’action menée par la Confédération paysanne sur le site de la ferme-usine des 1000 vaches le 12 septembre où des engins de chantier avaient été immobilisés et une inscription « Non aux milles vaches » taguée.
La confédération paysanne du Nord Pas de Calais s’étonne que des moyens disproportionnés soient mis en œuvre un week-end de pâques pour une action syndicale légitime et n’entraînant aucun dégâts majeurs.
Nous dénonçons la volonté du procureur d’Amiens de criminaliser une action syndicale et apportons tout notre soutien à Laurent Pinatel !
Le 12 septembre, en allant, de nuit, stopper le chantier de la ferme-usine des 1000 vaches, nous avons mené une action légitime pour défendre l’avenir des paysans.
Doit-on laisser des syndicalistes être enfermés parce qu’ils ont simplement défendu leur avenir ? Paysans, citoyens, tous ensemble, mobilisons-nous pour défendre ceux qui s’engagent pour tous. Revendiquons une agriculture à taille humaine, une agriculture porteuse d’emplois et synonyme de vitalité de nos territoires !
Antoine Jean,
porte-parole de la Confédération paysanne du Nord Pas de Calais
Note du webmaster :
La Confédération paysanne convie toutes les personnes opposées au projet de ferme-usine à une réunion le lundi 28 avril 2014 à 18h30 à la MRES, 23 rue Gosselet à Lille, pour réfléchir ensemble à la création d’un comité “Non aux 1000 vaches, non à l’industrialisation de l’agriculture”.