Que peut bien éprouver chaque matin un actionnaire de la “Générale de Santé” en découvrant les graphiques des cours de bourse du groupe qui grimpent en flèche ? Probablement la même chose que ce bon Georges à l’évocation de la très affriolante Fernande… Il bande !
Par contraste, un salarié de l’Hôpital Privé de Bois-Bernard, à la lecture des faméliques bulletins de salaire de l’établissement, doit assurément ressentir chaque fin de mois les affres du vieux Georges songeant à cette pauvre Lulu… Il ne bande plus !
Et si, comble de malheur, le souvenir des primes d’intéressement et de participation aujourd’hui envolées se saisit de lui, s’il considère la constante dégradation de ses conditions de travail ou cet utopique 13ème mois qui jamais n’adviendra, alors même les laboratoires et la chimie restent inefficients pour traiter ses troubles de la fonction érectile…
Comme nous le faisait très judicieusement remarquer le truculent moustachu : “La bandaison, papa, ça n’se commande pas !”.
Section syndicale CNT de l’Hôpital Privé de Bois-Bernard (62)