Vous trouverez ci-dessous quelques conseils utiles lorsque vous voulez organiser un piquet de grève (extraits d’une fiche pratique circulant sur internet)…
Prévenir des personnes qu’il y aura un piquet de grève. C’est important de ne pas se retrouver tout-e seul-e dans le froid du petit matin. Vingt ou trente personnes nous semble un bon ratio pour pouvoir bloquer suffisamment les portes et avoir le nombre de notre côté. L’effet du nombre nous rassure sur notre force et nous rend plus solidaire. Il dissuade aussi les forcenés près à tout pour passer outre le piquet de grève.
Prévenir les médias que vous aller faire un piquet de grève si vous voulez qu’on parle de vous.
Essayer d’être en forme. La veille, se coucher tôt et ne pas trop boire ni fumer. La fatigue nous fait nous emporter facilement.
Amenez des cadenas et des chaînes pour fermer les grilles. C’est toujours mieux que 5 gros bras qui font peur. Un antivol de vélo peut faire l’affaire.
Retrouvez-vous au moins ¾ d’heure avant l’ouverture du bâtiment que vous voulez bloquer pour être sûr que personne n’est encore entré.
Une fois que les personnes sont devant le bâtiment tôt le matin, se répartir les portes selon les affinités de chacun-e.
Poser les chaînes si c’est possible. Si ce n’est pas possible, faire une chaîne humaine devant les portes et ne laisser entrer personne en expliquant clairement pourquoi vous faites cela.
Si les gens sont des forcenés qui essaient de forcer le piquet de grève, se tenir par les coudes et ne pas céder. Il est important de ne jamais élever la voix et, lors des bousculades possibles, de ne pas répondre de manière violente. Utiliser l’humour pour désamorcer les tensions. L’humour est notre meilleure arme. Si le ton monte, il faut calmer les personnes.
Tout le monde est responsable de tou-te-s. Ne jamais laisser les gens seuls. C’est dans ces cas-là que le ton monte. Si vous voyez quelqu’un de pris à partie, aller le/la rejoindre pour l’entourer. L’effet du nombre calme souvent les esprits bien échauffés.
Il est important que les gens qui ont peur ou se sentent mal puissent le dire. Nous ne sommes pas là pour nous sentir mal et faire des choses que nous ne voulons pas faire. Il n’y a pas de honte à avoir peur, mais il faut le dire. Les personnes doivent alors réconforter la personne. Si cela ne suffit pas, la personne doit pouvoir partir sans qu’on lui fasse des remarques désobligeantes.
Avoir des tracts, des journaux, des bonbons et du café à offrir car ça détend l’atmosphère et c’est toujours bon de partager avec les gens qui nous entourent.
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